Modules et cycles méthodologiques de la Seconde à l'orée du Supérieur
Lycée - Supérieur (Bac+1 - Bac+2)
Post-Bac
Propédeutique du supérieur - ETE 2024
Anticiper une rentrée en autonomie et au rythme soutenu
Le baccalauréat passé, l'étudiant entrant en CPGE, en licence ou dans une filière sélective doit absolument avoir acquis un niveau minimum d'autonomie, ce que le Lycée n'a parfois, seul, pas permis. Rien ne sert de partir rapidement, il faut anticiper avec mesure et surtout préparer les embûches du "grand bain" :
Reprendre les méthodes d'analyse et d'argumentation que le Supérieur ne reprend plus
Savoir comment travailler seul…
… Et savoir constituer des groupes efficaces pour approfondir
Prendre de l'avance pour les temps difficiles sur les lectures de base
Réfléchir aux stratégies concours à court, moyen et long terme (de Bac +1 à Bac +3)
S'entraîner plus pour appliquer les acquis systématiquement
Organisation
Cours en distanciel via Zoom
Horaires des cours : début des cours entre 8h et 9h - fin des cours entre 16h et 18h (sauf conférence - voir horaire)
Entretiens : programmés sur inscription en cours ou en fin de cycle
Des tarifs au mérite, C'est aussi ça l'ISD !
Pourquoi se concentrer à ce point sur les méthodes ?
Pourquoi un tel diaporama ? Le choix des images n'est pas anodin... Il s'agit ici de rappeler par l'iconographie que la construction de notre tradition méthodologique est issue de la période moderne. En France, la méthode et la langue, dont la grammaire, procèdent du renforcement de l'Etat royal. In fine, rien d'étonnant tant on sait combien l'Etat a construit la nation. Mais il a donc construit les concours, avec les grands corps d'Etat, et de ce fait les méthodes pour apprendre les épreuves, les manières d'argumenter, les façon de triompher dans l'exposé d'une thèse. Au Lycée encore, les grands exercices sont dérivés de cette genèse de la période des Lumières, une dissertation devant être aussi rigoureusement lisible et structurée qu'un jardin à la française, avec des cadres et des structures comme lorsque Buffon classait les espèces qu'il observait... En lien avec la Querelle des Anciens et des Modernes, c'est aussi la fin des manières de disserter et d'organiser issues du Moyen-Age. Mais pourquoi proposer encore aujourd'hui de tels modules aux élèves adolescents et à un public lycéen, parfois plus âgé ?
1 : Des besoins :
On ne va pas se mentir, les nécessités sont grandes : aujourd'hui, hors filière distinctive, un étudiant moyen de sciences humaines et sociales ne sait plus problématiser en Master. Il est parvenu jusque-là, mais n'aura pas de réelle chance de trouver d'emploi stable ou de progression rémunératrice d'une part, et sur le plan intellectuel d'autre part, il ne sait même plus analyser et donc comprendre les tenants et les aboutissants de bien des domaines qu'il étudie. Il restitue, et c'est bien ce qu'il faut éviter !
"Le choc des savoirs", a percuté :
Les changements sociétaux profonds des deux dernières décennies
Un changement anthropologique essentiel qui tient à l'essor de la place de l'image dans le quotidien de tous via les écrans (ce qui n'implique pas qu'on sache analyser et trier les informations codées de ces nouvelles manières)
La période Covid qui a tant déstabilisé des cohortes d'élèves (et de professeurs)
La réforme des spécialités, sans doute bien intentionnée, mais ne pouvant s'appliquer que pour des élèves qui comprennent le français, l'écrivent et disposent des repères minimums en maths, en grammaire, dans le temps et dans l'espace, y compris par rapport au cadre républicain...
Le résultat ? Une décomposition accélérée où pour masquer la décrépitude, on harmonise toujours plus par le haut les copies d'examen.
On pourra retorquer que le système est à revoir, qu'il ne correspond plus à la société d'aujourd'hui. Certes... Mais :
On a beau disposer de bien des connaissances et de plus d'outils numériques pour les accroître, on ne les structure ni ne les approfondit si on ne sait pas organiser sa pensée
Les exercices demeurent les mêmes et les écoles qui ont cherché à diversifier leurs modes de recrutement en réduisant la place de l'écrit, on cherché à contourner les exigences analytiques générales s'en mordent les doigts littéralement jusqu'à revenir en arrière et à recréer des épreuves
Au Bac, même avec des exigences très faibles, il s'agit tout de même de satisfaire à un minimum des pré-requis de notre héritage méthodologique cartésien
L'orientation étant organisée autour des résultats au Lycée et au Bac, alors il faut là aussi se conformer aux attentes, et encore plus si l'on cherche à entrer dans le cadre de filières sélectives.
Le gradient est simple in fine : plus les écoles et les cursus post-Bac sont reconnus et encadrent réellement leurs étudiants par des formations qualifiantes, plus les épreuves sont classiques, longues et exigent une structuration que l'on peut qualifier de "classique" de la pensée (les IEP, les cursus médecine, d'une certaine manière l'Ecole du Louvre...), sans pour autant refuser l'originalité. Et ceci est encore plus vrai après les CPGE : les dissertations des concours aux grandes écoles d'ingénieur, de commerce, aux concours administratifs ou encore à l'ENS dépassent allègrement les 4h ou 5h (sans parler de l'Ecole des Chartes !).
2 : L'apport du Secondaire et ses limites :
Le secteur secondaire, au Lycée, n'est pas toujours à blâmer. Il faut faire abstraction des conditions sociales, économiques et politiques qui entourent le problème lycéen aujourd'hui si on veut se pencher rapidement sur ce que l'Institut peut proposer en complément du Lycée et lui reconnaître, ainsi qu'à nombre d'enseignants, bien des mérites.
Dans les lycées sélectifs, les spécialités sélectives et dans les humanités classiques, une certaine "résistance" existe autour des méthodes classiques pour donner un maximum de chances aux élèves non seulement pour qu'ils intègrent des cursus d'avenir, mais aussi pour qu'ils y réussissent
Dans des lieux plus en difficulté, les trésors de pédagogie peuvent combler des manques, mais souvent partiellement, pour quelque raison que ce soit. Deux cas de figure se présentent ainsi : certains élèves prennent les ateliers de préparation ou autres options pour intégrer des écoles qui se disent "démocratiques" dans leur approche. Résultat, 90% des étudiants de ces élèves ayant intégré n'ont au fond pas pu bénéficier d'un temps suffisant pour ancrer des méthodes et des manières de penser indispensables à la réussite et les écoles ne dispensent pas toujours les aides adéquates pour réellement mener cette politique de diversification des recrutements. Autre solution, l'auto-exclusion : les bons élèves ont conscience que le retard ou les lacunes sont là, et ils renoncent à les combler alors qu'ils constitueraient de bien meilleurs étudiants que ceux qui disposent d'un habitus adéquat et hérité notamment du milieu familial...
Certains professeurs, cocons comme les lycées internationaux... donnent de tels avantages comparatifs concernant les certifications linguistiques, le niveau et la structuration de l'expression ou de l'argumentation, que toutes les portes peuvent généralement s'ouvrir.
L'inégalité est donc là et elle est mesurée par les études de l'Inspection ou encore par les rapports parlementaires : autant les politiques de redistribution fiscales réduisent les inégalités en France, autant l'Etat redistributeur ne parvient plus à réduire les inégalités et d'une certaine façon une injustice sociale par le Collège et le Lycée où le second ne parvient plus à réduire les écarts entre ceux qui ont construits de bons atouts à la fin de la 3e et les autres. Seuls des dispositifs associatifs (Cordées de la réussite) ou des formes de concours (Concours de la résistance et des mémoires de la Seconde Guerre Mondiale, Concours général surtout ou encore des olympiades) parviennent à distinguer des élites dans le bon sens du terme.
Car la principale difficulté est désormais le relativisme de la valeur des notes : on sait, en tant que jury, combien un 17 serait divisé par deux d'un lieu d'enseignement l'autre... D'où la méfiance dans le système de recrutement post-Bac, d'où la nécessité, y compris pour des filières moyennement sélectives, de se différencier de manière qualitative sur la méthode plutôt que quantitative sur les connaissances.
Dans le cadre des difficultés structurelles actuelles, plus que jamais, la méthode est un atout pour qui veut s'en sortir. Et s'il est à la mode de moquer parfois les CPGE dans ce qu'elle ne permettent pas à bien des élèves d'intégrer les écoles les plus prestigieuses, on retrouve ces derniers, s'ils sont sérieux, dans des voies de passerelles, dans d'autres cursus de renom parce qu'ils disposent, avec leur agilité intellectuelle et analytique, d'un atout à vie ! Aucune personne ayant réellement vécu une ou deux année de CPGE ne peut dire le contraire, surtout dans les cursus littéraires, artistiques, juridiques ou économiques...
3 : "Un sport de combat" :
On l'aura compris, la méthodologie n'est pas toujours immédiatement valorisée, elle peut être vite acquise ou parfois demander de longs entraînements, mais elle donne des résultats à long terme :
A l'affirmer, à la maîtriser, on finit par gagner du temps en structurant mieux ses propos
Ceci est valable tant à l'écrit qu'à l'oral
Ceci est aussi valable pour les analyses documentaires comme pour les travaux de type
Pour comprendre l'actualité ou se situer par rapport aux grands enjeux du temps présent (ou d'un autre moment d'ailleurs), il faut bien être capable de distinguer les causes des conséquences, les acteurs collectifs des individus ou les processus graduels des ruptures...
Elle nécessite même pour tout bon élève de se sortir de ce qu'on attend régulièrement de la part des élèves jusqu'à la fin du Lycée, la simple restitution de connaissances, donc il faut y consacrer du temps
A l'Institut, les méthodologies, des plus simples comme la prise de notes jusqu'à la composition d'un paragraphe argumenté progressif contracté dans le cadre d'y exercice de Bac+2, sont donc conçues, pour paraphraser la formule sociologique, "un sport de combat" car on affirme une identité, une certaine culture de l'apprentissage, mais on se bat aussi contre soi-même à travailler dans une rigueur qui n'est plus toujours de mise, quitte à endormir vis-à-vis du niveau réel de la personne... Ici, pas de mensonge, mais du travail assumé et dont on espère ici délivrer une partie du sens. On ne retrouve pas d'ancien élève triomphant entre 17 et 20 en HGGSP être étonné d'un 2 à 5 en Histoire en CPGE ou d'un 7 à 9 à Sciences Po, car il comprend ce qu'il a manqué, dans la mesure où il avait intégré les méthodes enseignées à l'Institut. Des erreurs arrivent, mais il faut les comprendre et ce sont ces outils que nous donnons aux élèves. Ce sens (dans son acception pleine) est rappelé par bien des enseignants de l'équipe, d'ailleurs réduite à dessein de notre organisme.
4 : Une approche concrète :
Néanmoins, il faut bien s'adapter à son temps et notre parcours pédagogique progressif est conçu pour être pleinement ancré dans cette relativité de la pensée actuelle qui répète plus qu'elle n'argumente, qui fuse plus qu'elle n'infuse par les réseaux sociaux, qui bégaie du sentiment plutôt que de charrier de la rationalité. Franck Jacquet a pris en main ce module en tant qu'ancien de classe préparatoire pour mieux le repenser, l'adapter tout en conservant une rigueur dans les attentes que les enseignants exposent aux élèves. Ainsi on ne ment pas : il s'agit ici de permettre de comprendre ce qu'on apprend (le sens avant tout !), de gagner des points pour un meilleur dossier et ne pas oblitérer des voies d'orientation, pour ensuite se mobiliser pour intégrer les meilleurs cursus et y réussir !
Les modules et la progression annuelle ont donc été établis à partir des compétences attendues à l'issue du Secondaire (au moins dans la lettre des programmes), des niveaux très disparates des élèves qui sont désormais présents dans les enseignements au Lycée et des attentes des meilleures écoles accessibles l'année du Bac, à Bac +1 ou Bac+2. Il s'agit donc de partir de quelques repères de connaissances, généralement des approfondissements ou des notions inédites qui peuvent intéresser, selon les groupes, de la Seconde à Bac+2, pour passer à l'apprentissage et à l'application de la méthode.
On l'aura compris, ici, ce n'est pas l'élève qui co-construit la méthode ! Mais il est indispensable, dans le cadre du cours et au-delà, qu'il participe à sa mise en œuvre.
Cycles des méthodes ; du stage à la progression annuelle
Des tarifs adaptés, tenant compte des mérites de chacun !
Lycée à Bac +1 (éventuellement Bac+2)
Organisation
Quand ? : De début décembre 2024 à juin 2025
Quel jour ? : Le jeudi soir à partir de 18h
Où ? : Uniquement en distanciel (Zoom)
Précisions
Training français : Week-end du 7-8 juin 2025 (à confirmer)
Prép'à projet citoyen : Présentiel ou distanciel (voir options et modules)
Moodle : Accès pour les exercices en ligne et documents complémentaires
Entraînements : Présentiel possible (à confirmer, sur demande)
Entretiens : programmés sur inscription en cours ou en fin de cycle
Terminale - Bac +1 - Bac +2
Bien anticiper le supérieur en juin 2025
Organisation
Quand ? = Les mercredis (à confirmer) du 11 septembre 2024 au dimanche 6 avril 2025
Où ? = Uniquement en distanciel (Zoom)
A quelle heure ? = A partir de 18h
Précisions
Prép'à projet citoyen : Présentiel ou distanciel (voir options et modules)
Moodle : Accès pour les exercices en ligne et documents complémentaires
Entraînements : Présentiel possible (à confirmer, sur demande)
Entretiens : programmés sur inscription en cours ou en fin de cycle
Training final début avril 2025 (week-end entier)
Propédeutique à la prépa et au supérieur 2025
La propédeutique d'été, liée à un prép'à projet, sera établie en février 2025
Ce stage intensif sera disponible en février 2025
Conseils et orientation
Désormais, à côté de la maîtrise des méthodes, les mieux informés ont un avantage comparatif déterminant dans la jungle de la fin du Secondaire et dans le Premier cycle du supérieur. C'est ce que l'Institut procure grâce à ses professeurs - enseignants - pédagogues - chercheurs en poste en Lycée ou détachés et élus dans le supérieur en IEP comme en Université. Nos professeurs ayant l'expérience de professeur principal et notre assistant pédagogique vous conseillent sur les stratégies de même que les professeurs en cours d'année, en fonction des progressions de chacun.
Un entretien préalable permet de se positionner en début d'année sur les meilleures formules à adopter.
Pour ceux qui éprouvent le plus de difficultés à travailler à leur projet d'études, d'orientation ou de réorientation, mais aussi pour mettre en adéquation les velléités de chacun avec ses compétences, un cycle de coaching personnel est un atout pour sortir de l'ornière. De même, cet encadrement individualisé est aussi destiné aux étudiants préparant un dossier et une sélection en Master ou assimilée, y compris en préparant les oraux de motivation.
Les entretiens individuels, les heures de présence des enseignants et les assistants pédagogiques répondent à bien des questions tout au long de l'année de même que les conférences ou les workshops dédiées à l'orientation appuient nos candidats, nos élèves et nos étudiants tout au long de leur présence dans l'Institut, évidemment avec l'appui de tous les outils que Moodle peut aussi apporter.