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PRESSE - ON PARLE DE NOUS ET AVEC NOUS !

On parle de / avec nous...

L'ISD et ses membres cherchent à prendre part au débat public sur la place des sciences humaines de notre société : éducation, conception des innovations, rapport à l'environnement, épanouissement personnel, réformes, rappel des fondamentaux qui font qu'une société "progresse" sans étouffer chacun, otium, place de la culture classique dans notre monde techniciste...

La plupart du temps, ce que nous cherchons, c'est le débat. Nous n'avons pas de solution toute faite dans le cadre de la crise profonde de l'enseignement, de l'éducation et de la transmission des savoirs comme des savoir-faire et être au sein de notre société. Mais restent nos interrogations et notre posture face à "cet Himalaya" : lier éthique et conviction pour intervenir en responsabilité, sans polémiquer stérilement.

Juillet - Août 2025

Le média "Toute la culture" devient "Cult.news". L'équipe qui a fait le succès de cette jeune rédaction mixte, estudiantine, professionnalisante et professionnelle, continue donc sa route. Les deux directrices, Yaël Hirsch et Amélie Blaustein-Niddam mènent vers le journalisme culturel et d'opinion à la fois des étudiants de Sciences Po (origine des lieux), d'écoles de journalisme, d'écoles partenaires, d'enseignants spécialistes et donc parmi eux, bien des candidats. Existant depuis plus de deux décennies, il est incontestable que le modèle fonctionne et qu'il a donné bien des membres des rédactions (de tous types) à partir d'un projet étudiant. 

Les liens sont historiques, mais ils sont renouvelés : les candidats journalistes de l'ISD comme certains membres de l'équipe pédagogique participent à ce qui est l'une de leur mission ; d'une part apprendre des clés pour se distinguer et montrer leur engagement ; d'autre part nourrir un intérêt pour un domaine et le faire passer par voie / voix de vulgarisation. Un partenariat qu'on espère reparti pour longtemps ! 

La Folie Barbizon : Maison créative à moins d’une heure de Paris

par Yaël Hirsch - 04.08.2025

Créée en 2020 comme une résidence d’artistes par le chantre de la vie nocturne parisienne Lionel Bensemoun dans le petit village d’invincibles post-impressionnistes (Millet, Corot, Courbet…), la Folie Barbizon a rouvert ses portes en partenariat avec les hôtels Chapitre 6 à l’orée de la forêt de Fontainebleau. Une excellente nouvelle pour vos escapades arty à quelques minutes de Paris…

Un lieu déjà « Cult »

Résidence et point de rencontre de nombreuses et nombreux artistes, juste au début de la rue principale du charmant hameau de Barbizon où il y a le musée du même nom et la maison-musée de Jean-François Millet, la Folie Barbizon a rouvert entièrement rénovée, cet été. Le résultat, « marrainé» par le duo formé par la décoratrice d’intérieur Marion Collard et par la commissaire Sarah Valente, directrice de la Greenline Foundation, dédiée à la protection des forêts à travers l’art, ce sont 21 chambres entièrement pensées par des artistes. Alors que Nicolas Saltiel, du groupe Chapitre 6, a rejoint le projet en 2023 pour partager son savoir-faire hôtelier, La Folie Barbizon, c’est à la fois une expérience de maison cosy et une immersion créative en bordure de l’immense forêt de Fontainebleau (22 000 ha, des marches immenses et des paysages divers entre chênes, pins sylvestres, rochers, landes et fougères). Dans cette maison qui semble sortie d’un conte de Perrault, vous pourrez aussi bien y côtoyer les arbres, que siroter un cocktail, jouer aux échecs, ou suivre un cours de dessin.

L’art et les artistes dans l’ADN

C’est avec infiniment de respect pour l’ADN du lieu et en conservant l’esprit insufflé à la folie Barbizon à l’origine par Lionel Bensemoun et en communion avec la retraite que le village a été pour toute une avant-garde que le lieu a été repensé et réinvesti. Avec des fresques d’Antoine Carbonne (notamment dans le salon de danse qui fait aussi atelier), des meubles design de Mathias Kiss, John Fou, et Victor de Rossi, un bar en bois monumental de Ugo Schildge, des sculptures de Sarah Valente, Marina Le Gall, Max Coulin et Théophile Stern, ainsi que des luminaires de Marine Breynaert et une signalétique de Cyril Debon, chaque détail est unique. Et pensée par un.e plasticien.e ! Il y a par exemple des clés, oui des vraies clés qui ouvrent les portes des chambres, sont gardées à la réception, et sont des œuvres d’art. Et même les assiettes du restaurant sont design. Ainsi, Barbizon conserve sa « Folie » et avec elle, son mythique logo vert dessiné par André Saraiva. (...)

Droits photos : Signature-@HugoDrubay-Photo-@AdelSlimaneFecih71-scaled

29 mars 2025

L'avis de Franck Jacquet évoqué au détour d'un article sur le retour au calme à Sciences Po. Paris, à propos des tensions et des réformes en cours dans Le Parisien (REMARQUE : extraits - coupes réalisées ; fautes non expurgées) : 

Portrait

Société

Sciences-po Paris : la méthode du nouveau directeur Luis Vassy pour « le retour à la sérénité » divise

Élu fin septembre à la tête de Sciences-po, Luis Vassy revendique de gérer avec fermeté l’école, bousculée depuis un an par des manifestations propalestiniennes. En interne, certains louent son action, d’autres crient à l’autoritarisme. Portrait.

Par Frédéric Gouaillard et Thomas Poupeau - Le 29 mars 2025

Ce lundi 3 mars, à la mi-journée, environ 200 étudiants propalestiniens ont investi la rue Saint-Guillaume (Paris VIIe). Au menu, des chants pour dénoncer la situation des habitants de Gaza et des prises de parole pour critiquer la décision de Sciences-po Paris qui vient d’exclure pour un mois, trois élèves ayant perturbé une réunion du conseil de l’institut, l’instance de gouvernance de l’école. Au milieu des manifestants, des policiers en civil observent la situation alors que les deux extrémités de la rue sont bloquées par les CRS. L’entrée de la prestigieuse école est, elle, gardée par une quinzaine d’agents de sécurité privée qui filtrent les entrées et les sorties. Au bout d’une demi-heure où les « Free Free Palestine » ont répondu à un discours de soutien du député LFI, Louis Boyard, les étudiants lèvent le camp sans heurts. De quoi faire plier la direction de Science-po Paris ? Pas vraiment. Car la sanction est allée à son terme. (...)

« Un retour à une interprétation stricte des règles »

Cette volonté de durcir le ton, le principal intéressé l’assume après les débordements de l’année dernière liés au conflit israélo-palestinien et les critiques qui ont suivi. « Chaque incident est sanctionné », confirme-t-il au Parisien.

Élu à la tête de l’institution fin septembre, avec pour priorité « le retour à la sérénité », cet énarque de 44 ans, ancien directeur de cabinet de Stéphane Séjourné au Quai d’Orsay, a choisi de rétablir l’ordre à sa manière. Mesures d’exclusions temporaires des étudiants « perturbateurs », interdiction d’une conférence de la députée Insoumise Rima Hassan, pour risques de troubles à l’ordre public, intervention des forces de l’ordre pour déloger des étudiants squatteurs… Cette approche va de pair avec le port altier et la posture empreinte de rigidité de ce diplomate, issu de la même promotion Senghor qu’Emmanuel Macron à l’ENA.

« Vassy, c’est un retour à une interprétation stricte des règles, et notamment du règlement intérieur de l’IEP (institut d’études politiques), témoigne Maxime Pontey, président du syndicat étudiant Nova. Mais cette approche est mal vécue par certaines personnes au sein de chaque communauté, à commencer par les étudiants et les enseignants. » La gestion de Luis Vassy, fondée sur une triple rénovation « de l’image, du projet et de la gouvernance », est en effet diversement appréciée.

Peu d’écoute et « un minimum de dialogue »

À gauche de l’échiquier, le syndicat Union étudiante, dans le collimateur de la direction, dénonce la méthode. (...) Symbole d’une école qui se divise, ces critiques contre le directeur de Sciences-po Paris ont accouché d’une riposte à travers une pétition publiée sur Internet la semaine dernière. Un groupe d’étudiants, professeurs, employés et diplômés, baptisé Collectif Sciences-po rassemblé, appelle au « sursaut » et apporte son « soutien à la direction de l’IEP de Paris » et à Luis Vassy. Pour l’instant, la pétition a recueilli plus de 780 signatures sur change.org.

Franck Jacquet, maître de conférences en sciences politiques, n’est pas à son initiative, mais il approuve l’action du nouveau directeur. « D’un point de vue plus global, le calme est revenu. Dans nos liens avec les autres écoles, Luis Vassy a aplani les difficultés. C’est bon pour l’image de Sciences-po, même s’il faudra du temps pour réparer les pots cassés avant son arrivée, observe celui qui enseigne là depuis 2007. On apprécie cette liberté qu’il a souhaité laisser aux centres de recherche de l’école. Le revers de la médaille, c’est que le tournant woke que peuvent prendre ces centres de recherche n’est pas remis en cause par la direction. »

Le mot est lâché. Le wokisme, ce courant de pensée qui dénonce de manière parfois intransigeante les injustices et les discriminations, tuerait à petit feu Sciences-po Paris. Charge à Luis Vassy, selon ses soutiens, de ramener l’institution dans le droit chemin de la performance et de l’attractivité. Mais s’il place la « culture démocratique » au cœur de son action, et promeut « la liberté d’expression dans les règles », le diplomate ne convainc pas tous les enseignants qui, pour certains, jettent un regard sévère sur ses premiers pas. (...)

17 septembre 2024

Sortie du livre collectif aux éditions Ellipses : René Rampnoux (dir.), CONCOURS COMMUN IEP 2025 - Solidarités / Le corps, Paris, 2024

Autres participations à des ouvrages : voir nos actualités et les CV en ligne de collaborateurs et partenaires.

29 avril 2024

Autour des manifestations des étudiants de Sciences Po Paris : Elsa Mari, "Après les polémiques à Sciences-po, les professeurs montent au créneau", Le Parisien, Avril 2024

Société

Après les polémiques à Sciences-po, les professeurs montent au créneau

Plusieurs enseignants de l’école parisienne des élites, vent debout contre les polémiques sur la mobilisation propalestinienne, dénoncent « beaucoup de bruit pour rien ».

Par Elsa Mari - Le 29 avril 2024 à 07h10

Les étudiants crient leur colère ; les politiques, leur indignation. Entre les deux, une voix reste silencieuse. Celle des professeurs de Sciences-po Paris. Ils en ont, pourtant, des choses à dire, sur l’agitation qui secoue la maison de la rue Saint-Guillaume. « Nous sommes les grands oubliés », regrette un enseignant frustré. L’école des élites, perturbée mercredi par des étudiants mobilisés en faveur du peuple palestinien, a encore été bloquée ce vendredi par une poignée d’élèves.

Occupation du bâtiment, sit-in dans la rue, heurts — vite contenus par la police — avec les manifestants pro-Israël, présence des députés LFI écharpe en bandoulière, accusés de souffler sur les braises. (...)

18 mai 2016

Nos intervenants ont participé et construit leur expérience dans nombre d'établissements et via bien des engagements dans le monde associatif (ancien statut de l'ISD), en classes préparatoires privées (ici) ou en classes préparatoires et universités ou écoles publiques. 

C'est cette expérience mais aussi cette adaptation en tant que membre des administrations et des équipes pédagogiques et scientifiques qui fait l'intérêt de nos collaborateurs pour apporter un savoir et des compétences, des pistes de réflexions que vous soyez étudiant, lycéen, adulte, en formation ou non... 

Quelque peu "daté", le propos ici rappelle notre expertise et notre capacité à voir évoluer les structures et les organisations pour anticiper les réformes (qui s'annoncent lourdes notamment à Sciences Po Paris, notamment en vue des Masters...). 

Relations presse

Nous connaître, prendre avec l'un de nos professeurs experts en sciences humaines et sociales pour participer, intervenir autour de vos émissions ou tout simplement discuter de nos méthodes...